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 Sujet :Re:B.R.M 600km du Samedi 30 Mai 2015... 15-07-15 18:12 
Gérald RAZIER
Messages: 2,948
Lieu: ASSAS

J'ai mis en ligne le récit fort sympathique de Bernard Loisel.

Mt Gerbier, l’hommage à René… ou le 600 de Clapiers…
Il est moins de 3h lorsque j’arpente cette route solitaire qui me mène au départ de la chose. Ces quelques kilomètres ajoutés s’en vont rejoindre la somme d’inutile qui nous construit. Le « à quoi bon » va côtoyer le « sans importance » car après, c’est certain, quoiqu’il arrive, je serai encore différent. Oui prendre le départ d’un 600 c’est être déjà différent, quelle belle destination…. Gérald Razier et ses compères, tous de bleus policés de neufs, sont là. Il y a « du lourd » des gens qui ont « la vitesse fois le temps » à leur service… c’est-à-dire la distance apprivoisée… Respect. Ils sont capables, moyennant complices certes, de faire mille bornes dans les 24 heures… !? Je passe les palmarès d’un Eric Lapuyade (sur une jambe), Yves Lunet (sans calcul…), d’un Thierry St Léger (ressuscité sur roue libre…), des Galéa, Starling, Huard, Bassot, Boudes, Cabrolier, Rougier, Chaumarat, Richarte et (pas) beaucoup d’autres…
Les citer et expliciter leur « faits d’arme » seraient presque faire ombrage à ces quelques « bécanes fédérales », membres d’autres confréries, qui prennent le départ avec eux. Je pense à des Cariou qui pourrait rimer avec caillou, un « dur au mal » celui-là, mais une question : a-t-il seulement souffert une fois depuis sa naissance… ? C’est un Lapuyade, en moins vite certes, mais tout aussi efficace face aux homologations Parisiennes. Ce Lometti qui fait mentir Newton en prouvant que le poids ne travaille jamais sauf en sa faveur… , les Courtes, ce Bres toujours ailleurs et où d’ailleurs ?… Et encore ce Cayuela qui fait de la distance sous handicap, histoire de t’écoeurer toi qui, a un corps de rêve… Et le Bousquet, parlons en… Il va prendre le départ sans dérailleur, histoire de voir si ça le fait sur 600 pitons (expression Razienne) ? J’avoue qu’on s’est regardé quelques instants, nous qui en avions tellement vu depuis ces premiers brevets, il y a 35 ans, avec Louis Trapat et Barcelo… Si, si.
Et Eddie Dune ? Mais qui c’est ce mec ?, ce fantôme avec un gros sac plein d’enclumes qui veut faire partie de la fête ? Et ne parlons pas encore de ce le Savoureux qui, trop naïf certainement, va savourer sa selle dans quelques heures…
3h, Assas, il est l’heure. « Bonne chance pour ce 600 » nous dit Gérald. C’est court mais sur l’échafaud » faut-il encore donner des explications ? On verra bien, quand la trappe va basculer… Allez ! 30 à l’heure. Les loupiottes sont là mais pas de repère, seulement les battements de ton coeur qui vont te dire si tu vas trop vite…. Au diable GPS, cardio, électricité et multimédia… C’est l’aventure.
Au nord de Sommières les costauds sont devant, on se laisse décrocher pour attendre l’équipe qui sera ou ne sera pas, le gruppetto des contemplatifs performants. Première crevaison lente pour moi. J’ai la possibilité de réparer sous la lumière d’un rond-point et pourtant ne le fais pas !? Quelques kms plus loin, il faut se résigner et, en pleine campagne, je laisse partir le groupe et commence une réparation en nocturne et silence total. Déjà dernier d’un 600 alors qu’il y a 4 ans j’avais fini premier… ! Cela commence mal… Je prends mon temps car je sais qu’il faut respecter les règles de l’art pour ne pas repartir à plat dans quelque hectomètre… Ma lampe avant éclaire ce pneu que j’ausculte sur chaque centimètre carré. Pas un bruit, il fait même chaud… Aura-t-on un véritable été ?
Me voilà seul dans la cuvette d’Uzès à espérer quelques lampions rouges…, la route est trempée, les orages sont passés, j’ai eu froid ici en d’autres temps, le corps se souvient… Uzès (62 km) c’est le réveil matin des Brevets, on a un peu l’habitude, il est 5h 55’ à ce premier contrôle café où je rejoins le groupe qui s’ébroue au comptoir.
On sort de la nuit, alors, comme à chaque fois, tout change… C’est la route de la Provence, d’un Mt Ventoux parti de loin, d’une déviation pour ne pas subir Avignon et ses voitures… La fameuse route de Gérald par St Laurent les Arbres, celle des vrais randonneurs qui traversent le Rhône… Atmosphère joyeuse d’un groupe qui progresse bien et pourrait avoir des projets même plus ambitieux !? Paris Brest Paris n’est-il pas à sa portée ? Pas encore… Navigation légère qui te mène sans crier gare à traverser rapidement Carpentras (8h45’). Oublions ce Vélocio, le truand des « sacochards sous médailles » à quelques encablures…, la Nesque est là prête à l’élévation, petit Colorado au bout de ces quelques villages. Villes sur Auzon (9h35’) nous décidons l’arrêt pour quelques emplettes devant une fontaine, un peu de respect pour ce qui arrive.

La Nesque tout le monde connait, surtout en descente…Avec le MUC on a fui les averses ici il y a à peine un mois et on avait déjà parlé du 600… A cette époque, je n’avais pas encore déballé le paquet cadeau du Brevet préférant l’ouvrir au dernier moment… Je n’étudie pas les parcours 3 mois à l’avance moi… ! Je n’en veux d’ailleurs à personne de le faire. Cette montée (faux plat…?), c’est une longue tirée vers des tunnels et un belvédère d’où on ne voit certes pas le Mt Chauve mais la photo y est prise avec un plaisir certain.
Ensuite c’est Sault (11h35 -171km) et son nougat Boyer, le meilleur au monde qui « ne te nique pas les dents », le Mistral gagnant de ceux qui se mesurent au Mt Ventoux par le côté le plus facile…. Je me souviens d’un 400 ici dans l’autre sens n’est-ce pas Gérald ? De beaucoup de cinglés aussi avant que Christian Pic ne monte une multinationale sous Paypal pour arrondir une retraite peau de chagrin…
Le sandwich est toujours aussi bon avec un Monaco plein de sucre et cette possibilité aussi de refaire le monde en regardant ces fadas de cyclistes…. Peut-être avons-nous une pensée pour ces frêles volatiles, qui ne connaîtront pas l’air du large, en cabotage seulement autour de ce caillou qui se suffit à lui-même… Bon sang les Kerguelen c’est quand même autre chose !? N’est-ce pas les gars ? Où serons-nous ce soir ? Loin très loin… C’est cela un 600…C’est chouette.
La Drôme se profile, la patience est convoquée, quelques cols pour digérer, rien de mieux. La canicule ? Pas encore.... Col d’Aulan, Peyruergues, petites routes bucoliques où Barjavel trouvait une inspiration fameuse avant de sombrer dans l’oubli des médias, critiques alors trop occupés par les romans de gare ou le dernier navet de Poivre... Charette bleu, Tarendol, Soubeyrand, mon esprit s’égare vers ces terres où l’on avait reconstruit après le ravage…. Que pensent mes collègues de ces routes ignorées des randonnées si lucratives ? Ont-ils des sentiments ? Font-ils le vide dans leur tête ?
St Jalles (14h40-219 km), il n’y a rien d’ouvert. On arpente la rue… La fontaine, c’est déjà ça… Jeu de piste du contrôle que nous décidons d’abréger en immortalisant le panneau d’entrée. Le temps passe après tout…
Contrôle… Travaux sur la route…
Le col de Sausse est long c’est peut-être lui qui commence à disloquer le groupe qui, joyeux au sommet, va se reformer. Un peu plus bas, à Bourdeaux peut-être, c’est le braquage en règle d’une alimentation. « Il faut charger » règle de base de la longue distance… « On mange et ensuite on discute… » Le vent n’est pas favorable mais « il ventile » et c’est parfois mieux… Les relais sont longs. Notre ami Bousquet, comme prévu, est « à rebours » du groupe, totalement inutile pour la progression commune. Et pour cause, il n’a pas le choix de ses braquets.
Cela ne nuit pas pour le moment au collectif même si je pense que certain sont déjà agacés par cette cinétique hachée avec des accélérations intempestives.
Crest (18h27-282 km). Pascal et moi parlons un peu de cette nuit dans le gymnase lors d’un BCMF Vercors il y a quelques années (sur la journée). De bons souvenirs. Chacun sait, après le contrôle, qu’il ne faut pas s’attarder pour avancer vers un autre caillou que l’on franchira cette fois : le fameux Mt Gerbier de Jonc.
Je connais la sortie sur le Rhône qui donne toujours cette impression que tu t’es planté de route au milieu du maraîchage, j’y ai roulé l’an dernier lors d’une dérive Twingo. Nous atteignons les 300 bornes en franchissant le fleuve… La moitié c’est bien non ?
La suite est une longue remontée de vallée où parfois on se pose la question si on doit manger puis rouler ou rouler puis manger…Après, personne n’en doute, on sera dans « la pampa »… On continue donc le ventre moitié vide, ignorants quelques restos de gastronomes pas pressés où, si faiblesse te prend, tu attends tes 2 boules de glaces vers minuit, sous les gloussements hilares d’une bourgeoise
enlacée à un vieux friqué qui allume un cigarillo... On met donc les loupiottes et en avant… Certains, par lassitude (justifiée), serrent un peu les dents pour ne pas abdiquer parfois et décoller du groupe vers l’arrière… C’est qu’on n’est pas rentrés…
Le Cheylard (354km), il doit être pas loin de 22h, je ne sais plus. On cherche la pizzeria qui sauve et on la trouve. Comme toujours. Théoriquement, à ce stade, je dois laisser mes copains pour aller trouver un bivouac dans la nature et dormir 2 h. Et oui, cette année, j’ai décidé de ne pas faire le 600 non stops. Peut-être que je redoute l’endormissement à l’aube tant de fois constaté chez l’autre…Qui sait ? De la discipline.
Mes collègues ont la même idée et veulent chercher un Lavomatic. Y parait que c’est un bel endroit, toujours ouvert et avec un certain confort… Pas pour moi, je n’ai pas envie d’être braqué dans la nuit. Et puis je n’aime pas m’exposer en vitrine. Cela me rappelle trop un lieu d’Amsterdam arpenté (par hasard !) dans une autre vie ( en tout bien…)…
En sortant du resto, coup de chance, il y a une terrasse en bois bien protégée, de l’autre côté de la rue. Génial… On règle le portable sur 2h30 et voilà l’affaire. Je vous passe les ronflements, les mecs bourrés qui sont venus nous voir, les courses de bagnoles… C’est incroyable ce qu’il se passe en ville la nuit.
Prochaine fois on fera un bivouac à la LOISEL.
2h30 de sommeil sur le sol, c’est suffisant. A peine
dérangés par quelques curieux fêtards…
2h30, debout. Je dégage ma couverture de survie et la plie. Certains débutants ont eu froid. Ils apprendront à s’équiper.
La suite est en côte et pour longtemps. Gérald et ses compagnons (après grillades et autres gâteaux d’anniversaires…) dorment dans le secteur, peut être derrière ce mur. Nous repassons devant… Si personne de leur groupe n’a embrayé pour une nuit sur le vélo, nous sommes les premiers du brevet à nouveau.
A partir du contrôle de St Martin Valamas (3h10-362 km) c’est « chacun pour sa peau jusqu’à l’aube ».
Moment de solitude délicieux où, à peine troublés par des passages animaux, chacun réfléchis à des choses et peu importe lesquelles… On a du temps, il faut passer à 1500 m d’altitude. L’idée de bivouac en vallée était la bonne, cela fraichit nettement. Le ciel blanchit. L’aube vient, froide. C’est à ce moment précis souvent que les gens meurent après avoir lutté en vain… Vous ne le saviez pas ? Une atmosphère intemporelle, un calme absolu, une lumière diffuse…un tunnel…
Le Gerbier de Jonc c’est pour moi d’abord une évocation. Celle d’un raid qu’avait fait René Andrieu, grand cycliste de Montpellier récemment disparu. C’était il y a peut-être 50 ans avec un départ de
Montpellier. Michel (Therouanne) m’en parlait souvent avec nostalgie alors que j’avais à peine 20 ans. René, « l’homme au million » de km… (Seul Patrick Plaine avait fait mieux…), cette bestiasse, morte dans l’anonymat en janvier dernier, ce monument que j’accompagnais encore quelques kms alors qu’il allait vers ses 95 ans… était allé là-bas dans la journée. Comme ça. Pour rien… Faire des choses pour rien, c’est un luxe non ?… C’était les raids d’autrefois comme les faisait aussi les Valéro, Lanne etc… sans s’arrêter aux fontaines… !? (à une époque où finalement « on buvait moins que maintenant… »).
Vous savez, il y en a qui roulent pour le cancer, pour de l’humanitaire, au profit d’oeuvres etc… Moi, je roule pour moi. Et si c’est pour quelqu’un, c’est en mémoire d’un disparu.
Ce n’est pas très vendeur de monter le roc de Gachonne (avec des tongues) pour Alain Jammes (c’est vrai il n’y aurait jamais mis les pieds !), de faire la Salette pour Patrick Bérault, la Couillole pour ce couillon d’Edlinger ou encore une diagonale « à la belle » en mémoire du Coyotte (P. Plaine)…. Pour tout dire cela n’intéresse personne. Moi, cela me plait. Allons Bernard, « il faut du retour sur investissement » me dirait un Armtrong qui donne maintenant des cours de marketing finance! Une petite maladie orpheline couplée à ton projet et c’est dans le sac…. Et là t’es au top pour vendre ta connerie d’emmerdeur sportif ! T’es dans le journal illico avec le regard judéo triste de celui qui aime les autres, qui ne vit que pour l’autre… René rigolerait de tout ça. Je le rejoins. Pour moi, l’effort et l’aventure c’est gratuit. Et il existe un cimetière, père Lachaise des cyclistes disparus, parsemé de petites routes que l’on parcourt avec délice, respectueux de ce que ces gens ont apportés peu ou prou à notre monde. Alors voilà ces kilomètres qui mènent au dôme du Gerbier je les dédient à René, le Commandeur, qui nous regarde désormais du haut de cet Aigoual qu’il chérissait.
René Andrieu
La statue de René le
Commandeur nous observe…
On roule pour nous surtout
et,
…un peu pour lui.
5h35 -384 km. Mt gerbier de Jonc. Le soleil se lève. Le groupe se reforme. Il faut s’habiller.
La descente de la Loire depuis sa source est un exercice de résistance au froid. A Ste Eulalie, il fait même 3°C à un thermomètre compteur… On se gèle… Vivement que cela remonte !
Rieutord, il fait meilleur et pour cause on a trouvé un bistrot qui nous prépare des cafés. Jean Marie Cayuela a son câble de dérailleur qui a gelé !? C’est dingue ! Vous ne le croyez pas ? Il parait que le sucre coule du bidon et fige tout ce qui est dessous… Conditions extrêmes… On demande quelques outils et hop ! On continue. Belle dévalée ensuite ou on a croisé un certain Vincent Le Savoureux déjà cité. Langogne (8h55-437 km). C’est une ruelle centrale avec des difficultés pour trouver le tampon de contrôle. Mes compères s’attardent un peu… Je les trouve étonnamment joyeux, ils flairent l’écurie…Pourtant dans Paris Brest quand t’es là… t’as à peine commencé…
Gérald l’avait dit et comment ne pas le croire, « à partir de Langogne ça descend »… Tiens-le voilà à propos qui passe avec sa troupe, ils vont s’attabler plus haut. Je serai tenté d’aller avec eux quelques kms voire plus mais je suis fidèle à mon groupe du moins pour l’instant.
Effectivement ce plateau est très roulant et on ne peut s’empêcher de penser à la beauté des paysages. Tout est vert, bien arrosé. A la faveur d’une bosse, je pars un peu devant. Peut-être pour être seul avec moi-même, avec les paysages que je côtoyais il y a 30 ans alors que mes parents avaient un pied à terre à Vialas pas loin de la Croix de Berthel. Et puis, le groupe, c’est usant. Je stoppe à Villefort pour acheter une bricole, le groupe repasse… Dans la côte de sortie du village, dénivellation soudaine et surprenante pour celui qui ne connait pas ce lieu Cévenol, je retrouve le Vincent du matin. Je le sais très efficace sur le plat, question de gabarit. Donc je reste dans la roue et c’est vrai qu’il « envoie » … Nous parvenons très rapidement à Chamborigaud ou le groupe se reforme autour d’une épicerie de campagne... La suite est une succession de bosses sous la chaleur, maquis d’embalse espagnols sans grande saveur. Qui peut dire qu’il apprécie le col de Porte ? Au milieu des pins et des Mines en faillites, sous la cagne… ? Vincent est parti devant. « Gérald, dis-moi, cela ne descend pas tant que cela tu sais… »
St Jean du Pin se mérite. Je décide de finir seul devant, ayant l’appréhension des limites de délai. Mon expérience de diagonaliste parle et commande (je ne vous dirai pas ce que c’est…trop compliqué). Pas de discussion. Il ne faut pas jouer avec la montre. Anduze (15h), arrêt rapide pour de l’eau. Ensuite Sauve (15h43-567 km) dernier contrôle. Vincent est affalé il reviendra sur moi dans la bosse de Corconne. Je crois qu’ « il en tient », 1% de dénivellation et il recule … Assas 17h30 -600 km.
On met les cartes dans la boite à lettre, 2 photos sur portable, et on se quitte… Beau brevet. Le plus remarquable de tous mes 600 par les thèmes abordés. Avoir dormi une paire d’heure est la solution. Je vais y réfléchir pour le mois d’août…
Sur la ligne droite en rentrant chez moi, je croise le groupe, mon groupe, mes collègues et amis cyclos de 600… Ils arrivent et n’étaient pas très loin. Ils sont bien en ligne. En tête, c’est Pascal ou Serge, et ça fume… Un chuintement de jantes…Belle musique. Une locomotive qui va rentrer en gare… C’est beau un 600. La destination des gens différents.
« quai Assas, correspondance pour Paris Brest…. »
Bernard LOISEL

 Sujet :Re:B.R.M 600km du Samedi 30 Mai 2015... 03-06-15 12:15 
Yves LUNET
Messages: 162
Lieu: ST CLEMENT DE RIVIERE

A la demande de Gérald, voici quelques chiffres pour notre BRM :

Aller jusqu'à St-Martial : 375 km en 13 h 53 soit 27,0 de moyenne pour 3830 m D+

Retour : 230 km en 8 h 29 soit 27,1 de moyenne avec 2450 m D+

Au total : 605 km, 22 h 22 , 27,1 km:h et 6280 m D+

Ce sont les chiffres du wagon de queue du train de l'ACC . En accord avec mes camarades, je ne prenais pas les relais pour garder assez de forces et ne pas décrocher : contrat respecté, je n'ai jamais retardé le groupe et les autres ont fait la trace en fonction de leur forme du moment : une mention particulière à notre bizut qui apprend très vite dans la gestion de l'effort sur de longues distances : il m'a fait quelques fois mal aux jambes mais a toujours su calmer à temps. A propos de trace, chapeau à notre GPS qui avait tout le parcours en mémoire et a pratiqué un guidage vocal plus efficace que la charmante voix de celui de votre voiture.

Une bonne partie de la nuit nous avons roulé à 14 : profitant de notre arrêt petit-déjeuner, 2 costauds sont partis devant : nous avons ensuite été longtemps 11 avant de perdre sur la fin de l'étape nos invités en fonction de leur organisation pour la nuit : certains se sont arrêtés avant nous d'autres ont préféré rouler plus doucement mais sans dormir.

Hervé est venu à notre rencontre (en voiture !) avant de nous quitter pour préparer apéritif et grillades.

Une bonne douche et un repas dans la bonne humeur communicative d'Hervé, nous ont fait oublier la fatigue. La surprise du chef un savoureux gâteau aux myrtilles locales.

GateauStMartial

Départ au petit jour à 6 h : nous avons récupéré à Langogne un éclaireur de la veille retardé par des ennuis digestifs : il a fini avec nous en participant bien.

Au global des temps de parcours un peu plus long que les estimations optimistes de Gérald : 4 crevaisons à l'aller à cause d'une route mouillée (la pluie s’arrêtait avant notre passage) et vent contraire de Sault à la vallée de la Drôme. Au retour un bris de chaine puis le marin qui nous a contrarié surtout à partir d'Anduze.

C'était mon deuxième BRM 600 et comme pour le premier, il en restera que des bons souvenirs.

 

 Sujet :Re:B.R.M 600km du Samedi 30 Mai 2015... 01-06-15 21:45 
Gérald RAZIER
Messages: 2,948
Lieu: ASSAS

Hello !! Brevet de 600 pitons réussit pour les 6 lapins de l'AC Clapiers.

Retour du groupe AC clapiers à Assas le Dimanche 31 Mai, au environ de 16h45.

Participation 22 inscrits et 22 partants à 3h du matin, pour 22 retour le Dimanche 31 Mai 2015

Si nous avons eu de la chance que tout ce passe bien au niveau corporel, anecdotiquement c'est le matériel qui a un peu souffert, avec 4 crevaisons dont un pneu éclaté, et un brie de chaîne.

Quand je parle autonomie, c'est vraiment sur ce type de rendez-vous, que l'on se rend compte de la juste valeur de l'anticipation à des incidents mineurs, qui malheureusement peuvent provoqués beaucoup de retard, ou carrément l'abandon, avec les conséquences que l'on peu imaginé, quand ont ce trouve à 300km de Montpellier.

Question météo : Le Samedi 30 Mai, bonne température au départ d'Assas, routes mouillées dans le Gard, du coté d'Uzes.

Ensuite beau soleil jusqu'à l’étape de St Martial arrivée à 19h45, malgré le vent contraire dans le département de la Drôme, ce renforçant à l'approche du Rhône, pour ensuite nous abandonné dans les gorges d'Eyrieux.

Le lendemain, au départ du Dimanche 31 Mai, à 6h sur St Martial pour la deuxième étape, bonne température, ciel dégagé avec un bon soleil Ardéchois.

Sommet du col du Mt Gerbier de Jonc altitude 1417m, température 8° et ensoleillé.

Par contre dans la descente le long de la Loire en passant par St Eulalie via Rieutord, nous avons rencontré des températures proches du négatif de l'ordre de 3°, avec brouillard.

Le pointage à Langogne, en terrasse sous un bel soleil avec un café double accompagné de brioches et croissants, nous ont fait oublié rapidement le froid Sibérien en bordure de la Loire.

A la sortie de Langogne sur la D109, le long de l'Allier, nous avons ressenti le vent du sud, pour vraiment dire à l'approche d'Ales, que le vent Marin aller perturbé nous progression jusqu'au pointage final d'Assas.

Excellente prestation de notre cadet : « Petit Scarabé Â», comme quoi la motivation peu aussi venir par nostalgie d'une région que l'on connaît pour y avoir passé ses vacances, sur les terres de ses aïeuls.

Mais bon, il faut tout de même être gonfler, pour venir à 3h du matin au départ d'un brevet de 600km, sans avoir participer à aucun de 3 autres brevets du 200, 300, et 400km.

Un énorme merci à Hervé, pour son super accueil à St Martial, Hervé était radieux et tout excité de recevoir l'AC Clapiers chez lui, en Ardèche.

PC : S'il vous plaît, Yves ou Eric, est-ce que vous pouvez mettre en ligne les chiffres de votre compteur.

 Sujet :Re:B.R.M 600km du Samedi 30 Mai 2015... 01-06-15 20:23 
Yannick GERMAIN
Messages: 675
Lieu: ST CLEMENT DE RIVIERE

Chapeau, les gars pour votre 600!

Un grand encouragement pour les gars qui vont représenter les couleurs du club sur ce monument, qui est le Paris-Brest -Paris

Que tout se passe bien pour vous. Pensez à ne pas trop en faire d'ici Aout, pour ne pas être écoeuré physiquement et moralement le jour J.

 Sujet :Re:B.R.M 600km du Samedi 30 Mai 2015... 01-06-15 18:39 
Patrick BASSOT
Messages: 132
Lieu: QUISSAC

Vous avez presque tout dit sur ce brevet.J'ajouterai à l'aller un Australien de Sud-Vélo et deux de Montagnac et au retour un du club CSM 34. Un grand merci à Hervé pour son acceuil avec en prime un super gâteau avec une dédicace Brevet 600 kms AC CLAPIERS. Yannick pour son premier 600 m'a bluffé et je pense qu'il aura beaucoup appris. Ne parlons pas d'YVES sur qui le poids des ans n'existe pas.Bravo à eux et à tous ERIC,GERALD, FRED. Bonne route à ceux qui vont faire PBP.

 Sujet :Re:B.R.M 600km du Samedi 30 Mai 2015... 01-06-15 10:19 
Manu

Invité

Bravo les gars ! Vous aviez l'air encore bien fringants à Fontanes Content

http://www.sudvelo.com/tmp/IMG_6906.JPG

Bon courage pour la suite / fin de votre préparation.

 

 Sujet :B.R.M 600km du Samedi 30 Mai 2015... 29-05-15 20:35 
Gérald RAZIER
Messages: 2,948
Lieu: ASSAS

Dimanche 31 mai, au retour du B.R.M de 600km, la Brasserie l’Inattendu sera fermée.

Dans le village d'Assas à proximité de la brasserie, la boulangerie ainsi que l'épicerie Vival sont informés du retour des participants du brevet de 600km, vous pourrez déposer vos cartes de route, une boisson vous sera offerte.

A défaut, les cartes de route seront à déposer dans la Boite-Lettre avec l'intitulé « B.R.M - AC Clapiers - Carte de route Â» situé sur la façade du Bar.

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