7 juillet 2007
5000 m de D + en 174 km, géographiquement il est difficile de faire plus dur dans une distance raisonnable.
Donc l’envie et la crainte de participer à cette épreuve trotte dans la tête de tout cycliste...
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Puis, un jour on commence à rouler à l’AC Clapiers. Là , comme dirait Alex on rencontre des « grands malades » : Bordeaux-Paris, RPE, PBP…En les écoutant on s’aperçoit qu’ils ne sont pas dangereux car bien organisés, mais le mode et le risque de contagion sont mal évalués.
Cependant une pathologie est commune à tous : la diplopie. En effet, tous les membres de l’AC Clapiers ont cette capacité de dissocier leurs deux yeux. Le premier sur le chrono et le second sur le copain, histoire de jouer avec lui ou de l’attendre selon son état. Tous ces sportifs pathologiques ont un stade : les routes. La conception des parcours n’est pas le fruit du hasard, les difficultés vont crescendo avec la saison, ainsi on se retrouve début juillet avec un niveau de forme compatible avec des épreuves difficiles. Pour peu qu’un baroudeur vous parle de la marmotte depuis plusieurs années, l’envie finit par dépasser la peur et vous voilà Samedi 7 Juillet 2007 7h30, à Bourg d’Oisan, sous un portique de départ puce à la cheville, à coté du baroudeur en question.
Et il a raison l’homme au Kuota, elle est belle cette Marmotte. C’est une vrai tour de Babel. Peinant dans la magnifique ascension du Galibier je croise le regard d’un allemand, un mot d’encouragement chacun dans sa langue et nous voilà relancés. Il craquera quelques kilomètres plus loin, dommage. Il en va de même pour le matériel, je n’ai jamais vu autant de marques différentes de cadres. La plupart étaient totalement inconnus, même de Gérald.
C’est réussi, je suis en haut de l’Alpe d’Huez : « Oh Yeh !!! ». Fatigué mais heureux de réaliser cet objectif, je retrouve le confort de notre logement et le repas du soir.
Pour avoir vécu cela, je vous remercie tous et particulièrement Liliane et Freddy, Marie-Thé et Guy.