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07.07.2007 07:21:44
GeraldR

head7 juillet 2007


La doyenne des cyclosportives est un animal difficile à maîtriser: 174 kms pour 5000m de D+, mais elle attire toujours autant de monde...

 

Mon compte rendu.

 


1On y vient une première fois, pour voir.

On y revient parce que ce genre de défi est unique, par sa difficulté et sa beauté.

Et à chaque édition, après avoir franchi le col de la Croix de Fer, le col du Télégraphe, le col du Galibier, le compteur indique 160 kms.

On arrive très fatigué au pied de l’Alpes d’Huez, mais on se dit : Il me reste un peu de force pour accomplir les 14 derniers kms. Aller un peu de courage, il est encore possible de passer les 21 virages et de terminer dans un temps honorable.

Bourg d’Oisans…. La Garde en Oisans, 3 km. Dans les premières rampes, avec des passages à 14%, il fait très chaud, le soleil tape sur les parois rocheuses, l’air devient irrespirable.

Il faut arriver au virage 17 pour voir apparaitre le panneau la Garde en Oisans, le premier point d’eau nous y attend.

On est complètement exténué, cramé, lessivé : On se jure de ne plus revenir dans cette galère. Mais, en levant les yeux on se rend compte que la pente de la route est moins abrupte, alors on repart, et quelques hectomètres plus loin le coup de pédale redevient aussi lourd.

St Ferréol, et la petite Chapelle, le deuxième point d’eau. Plus rien ne va, plus rien ne répond, il reste 4 kms 500.

On racle tout le fond de tiroir pour trouver un peu énergie. Ca devient très difficile pour remonter sur son vélo.

Les spectateurs et les accompagnants sont nombreux au bord de la route, ils nous encouragent et cela nous motive un peu. A force de volonté, les derniers virages arrivent 3, 2, 1, enfin, nous voici dans l’Alpe d’Huez, l’euphorie de terminer nous redonne des forces.

Les 800 derniers mètres sont avalés à grand coups de pédales. On passe la ligne d'arrivée avec un grand « Ouf » de soulagement.

Avec tout l’acharnement que l’on a pu mettre pour finir, on est fier d’avoir réussi son challenge.
Une bonne douche, un plat de pates, et les copains du club pour raconter comment ça s’est passer, et voila que l’on pense déjà à revenir.

Pour ce samedi 7 Juillet 2007 :

Un grand merci à Freddy Marcaille pour toute l’organisation de ce grand week-end,
Un grand merci à son épouse pour la préparation des repas et cela pendant 2 jours et pour 10 personnes.

Départ de l’Alpe d’Huez 6h 45, température 8°, la journée s’annonce très belle, et sera très belle. Un beau ciel bleu sans nuages nous accompagnera tout la journée, il a fait tout de même plus de 30° dans les premières rampes de l’Alpe-d’Huez.

Bravo à tous les participants de l’AC Clapiers : « Tout le monde à terminé ».
Gilles Lallemand, Gilles Giner, Jean-Jacques Tronel, Jean-Claude Rosado, Yannick Costes, Stéphane Pérrot, Patrick Bassot, Frédy Marcaille, Gérald Razier, Jean-Louis Rouquette.

Une mention spéciale à Yannick Costes : C’était sa première.

"La Marmotte : un animal difficile à maîtriser"

10C’est Jean-Baptiste Compan qui est l’auteur de cette déclaration.

L’expression caractérise parfaitement la difficulté de l’épreuve.

Le kilométrage total : 174 kms ; Le dénivelle total : 4950 m.
Répartition du kilométrage de la Marmotte : 70 kms d’ascension ; 78 kms de descente ; 26 kms de plat.
Répartition du temps chronométré : 65 % dans l’ascension ; 25 % dans la descente ; 10 % dans le plat.

On y vient une première fois pour voir et terminer, mais... aussi pour un temps de base, et avec l’espoir de faire mieux que les copains du club.
On y revient parce que ce je genre de défi est unique, par sa difficulté et sa beauté, mais… aussi pour améliorer son propre temps des années précédentes.

11Avec le top niveau des participants, la Marmotte, c’est comme un Marathon, on participe pour une performance dans le chronomètre, le classement final est devenu secondaire.

Ca fait 21ans que je cours après cet animal, je n’ai jamais réussi à le maitriser. Après 11 participations, je n’ai pas réussi à faire un chrono en dessous de 8h, alors que mon rêve est de faire 7h30.

C’est en 1986, que je participais pour la première fois à la Marmotte, un peu trop présomptueux de mes forces, je me suis arrêté, complètement épuisé, au virage 9.
Trois semaines plus tard, je partais dans les Pyrénées, pour un rendez-vous avec la première Izard-Bahamontes, et là, dans l’irrégularité des pentes du Tourmalet, de l’Aubisque, et de la montée finale de l’Hautacam, j’effectuais une bonne performance :
Au départ, pour une première, il y avait 765 partants. En parcourant les 204 kms et 4500m de dénivellé, je terminais dans un chrono de 8h26 et dans les 15 premiers.

12Répartition du kilométrage de l’Izard : 60 kms d’ascension ; 42 kms de descente ; 102 kms de plat et vallonné.
Répartition du temps chronométré : 50 % dans l’ascension ; 10 % dans la descente ; 40 % dans le plat et vallonné.
C’est Bernard Piguet qui est l’auteur, des répartitions kilométriques et du temps de chronométrage. (Revue du Cycle, N° 134 de Mai 1987).

L’année suivante, très motivé, je veux participer au Grand Trophée, qui est composé de cyclosportives telles que : l’Epervier, la Chevreuse/Jacques Anquetil, la Marmotte, l’Izard-Bahamontes, et la Louison Bobet.
Malheureusement fin Juin, en vacances dans la région de Briançon, je me blesse au mollet droit.
J’abandonne encore une fois, dans les premières rampes de la Croix de Fer, juste un peu avant le Rivier. Ce n’est pas encore cette année là, que je terminerais la Marmotte.
Pour l’Izard, ça été la même chose, la blessure était encore tenace.
Enfin, je me décide d’arrêter de pédaler, pour être bien soigné.

131988, enfin, je réussis à terminer la Marmotte en 8h 20, je me classe dans les 300 premiers sur 4200 inscrits, déjà le classement n’à plus d’importance.
Quelques semaines plus tard je retourne dans les Pyrénées, et sur les routes de l’Izard-Bahamontes, je récidive la même performance qu’en 1986. Avec un chrono de 8h 24, cette fois je me classe 55e, sur 1800 partants.

Pendant plusieurs années de suite je mets à mon calendrier une participation à la Marmotte, les performances restent en dessous de mes prétentions.
1989, chrono 8h 43, classement 607.
1990, chrono, 8h 09, classement 284.
1991, chrono 8h 01, classement 172.
Pour les autres participations, je ne fais guère mieux que des chronos entre 8h 15 et 8h 30.

14En cette année 2007, après une belle traversée des Pyrénées, j’avais espoir d’améliorer mon meilleur temps en participant une nouvelles fois à la Marmotte. Une bonne ascension, avec de bonnes sensations dans le col de la Croix de Fer, ça a été tout pour la journée, qui s’est terminée part un chrono de 8h 04.
Pour améliorer mon meilleur chrono, il me faudrait une moyenne de 12 km/h, dans les 70 kms d’ascensions.

Autre chose, c’est dommage que l’on ne puisse pas faire un historique sur tous les participants de la Marmotte, ça serait sympa. On découvrirait par exemple, que le premier participant de l’AC Clapiers, en 1983, n’est autre que Jean-Claude Dupi. Que le meilleur classement, en 1984, c’est Georges Farjou, avec une place de 24e, pour un chrono de 7h 40. Le meilleur chrono du club, c’est Jacky Deconihout, avec 7h 24. Que quelques membres ce sont approchés des 7h 30, et que d’autres ont carrément franchi la ligne d’arrivée en dessous des 7h 30.

On remarquerait aussi que certain membres de l’AC Clapiers, ne sont pas encore inscrits sur la liste des participants.

16 15

 


  Cyclosportive | Marmotte | 2007
 

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