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24.08.2007 07:29:36
GeraldR

head20 au 24 août 2007

5321 inscrits, 2298 Français, 3023 Etrangers, 42 nationalités différentes.

5 heures du matin, un vrai départ de père-peinard, une seule vague de 750 cyclistes, aucun excité et aucun stress.

 

 


Côté météo, nous n’avons pas eu le beau temps des éditions précédentes, mais comme d'habitude je vais vous dire que la pluie ne nous à pas gêné pour rouler normalement.

La température n'est jamais descendue en dessous de 12° et les 2 averses de pluies que nous avons reçues n'ont pas dépassé les trois quarts d'heures.

En fait, c’est le vent qui nous a gêné le plus. Pour l’aller c’était un vent de nord-ouest, et pour le retour ce vent à tourné pendant la nuit de Mardi à Mercredi, pour souffler du nord-est.

Sur la route (photo Gérard Dargaud)Une sacrée performance de notre assistance : Le fils de Patrick (21ans) avec son copain (17ans), et aucune expérience de la pratique du vélo. Ils ont toujours été exacts au rendez-vous, et aux ravitos ils avaient toujours ce qu’il fallait pour nous trois.

Un trio rouleur infernal (Nous avons dû doubler 4500 cyclistes). Après le ravito de Mortagne-au-Perche (145kms), le groupe était composé d’une quinzaine de cyclistes. Par la suite après le contrôle de Villaine la Juhel (225kms), le groupe n’était plus composé que de trois membres de l’AC Clapiers.

Il restait 1000 bornes à parcourir.

Après 8 ans de privation, j’avais complètement oublié la répétition des bosses du parcours du Paris-Brest-Paris, c'est peu de le dire, les enregistrements du polar d'Eric vont être effrayants.

Esprit d’équipe, convivialité, et performance (Pendant 55 heures, personne ne s’est plaint de quoi que ce soit).
Et pourtant, avec de pareilles conditions météo, on n’a pas entendu le moindre gémissement.
Chacun de nous trois avons eu des passages à vides et pour d’autres moments des coups de pédales faciles.

 

2_miniPatrick, au début de notre périple, a eu quelques difficultés à passer les bosses, par la suite il est redevenu très régulier et efficace. Avec une bonne résistance au sommeil pendant les deux nuits, ce n’est que mercredi en milieu de journée qu’il a eu des problèmes de somnolence.

Eric, il à été l’homme en forme du P.B.P, sur les 1000 kms, il a parcourue 50% du kilométrage à l’avant du groupe, pour ne laisser que 25% à Patrick et 25% à Gérald. Avec ses braquets habituels, il n’a pas fléchi une minute. Juste un petit rendement au départ des contrôles, une quinzaine de kilomètres pour se remettre en chauffe, et le revoilà partir pour un train royal.

Pour ma part, en tout début de raid, il m’aura fallu rouler pendant pas mal de temps pour trouver les bonnes sensations, Par la suite tout allait pour le mieux, c’est pendant la nuit que j’ai eu de la peine pour avancer.

La première nuit, du côté de Brest, le sommeil était si tenace que dans un faux plat montant roulant à 5kmh j’ai chuté pour me retrouver sur le bas côté au milieu des orties.

Par le manque de sommeil, la deuxième nuit fut terriblement éprouvante, si musculairement je pouvais appuyer fort sur les pédales, c’est mon cerveau qui ne donnait plus d’instruction pour continuer à pédaler.

Les trente derniers kilomètres de l’étape Villaine la Juhel….. Mortagne au Perche ont été très longs pour moi, et pour mes compagnons de route, l’attente plutôt pénible.

L’étape Mortagne…. Dreux, sur la première partie c’est le même rendement, pour finir à nouveau par une chute à faible allure sur le bas coté de la route, et comme pour la première nuit, de me retrouver brusquement dans l’herbe mouillée, cela m'a réveillé pour reprendre mon coup de pédale habituel.

Au total c’est entre 1h30 et 2h de perdu. Heureusement que pour terminer en moins de cinquante heures nous étions éloignés du timing.

Je remercie mes compagnons de route de m’avoir patiemment attendu sans rechigner.

3_miniLa dernière étape Dreux…. Guyancourt, si je n’ai pas suivi Patrick et Eric, c’est que dans les nombreuses ascensions de côtes, j’avais de drôles de sensations, la force pour appuyer sur les pédales et suivre, mais je me sentais bizarre sans aucun essoufflement, et aussi j’appréhendais cette émotion de terminer qui vous rend euphorique, ce qui m’a fait craindre une défaillance, avec l’allure soutenue imposée par Eric.

En regardant l’horaire de mon délai de route, je savais que je pouvais atteindre l’objectif de moins de 55h. Je me suis mis à pédaler au train de cyclotouriste pour apprécier les derniers instants de ce Paris-Brest-Paris 2007.

Pour la performance de terminer en moins de cinquante heure, nous avions tous les trois la capacité physique et mentale.

Pour cela, même avec un départ à 5 heures, et le fait de ce retrouver à trois au bout de 225kms, il aurait fallu une assistance pour chacun d’entre nous, et une connaissance du contact avec les groupes des costauds de 20h. Sur ce genre d’épreuve d’endurance, il y a une règle d’or: « Perdre un minimum de temps aux arrêts des contrôles ».

Mais bon avec une pression, l’ambiance n’aurait pas été aussi bonne.

 

 

4_mini

Arrivée : même pas fatigués


Remerciements à Gérard Dargaud pour ses photos (http://observateurnature.blog50.com)


  2007 | Paris-Brest-Paris
 

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