Clubs du coin: Teyran Bike34 | CycloClub Castries | Flèche du Midi | V.C. St Mathieu de Tréviers | Team Sudvelo | A.C. Montagnac

11.05.2008 06:20:58
YannickC

head6h, réveil avec la voie suave du capitaine du Pascal PAOLI qui nous susurre tout en douceur à l’oreille de son fort accent corse, l’ouverture du restaurant pour le petit déjeuner.

Réveillé pour réveillé, on s’habille et direction le débarcadère où nous attend Titouné le vendeur de savons et Elisabeth sa compagne.

 

 

 


On retrouve le camion et Marc s’enquiert immédiatement de la qualité de sommeil du Cervélo. Lors du déballage des vélos, un papi corse s’extasie sur la finition du Cyfac de Gérald et sur les rayons plats et dorés des roues de Jean-Luc.

Thumbnail image
L'île Rousse

Petit déjeuner au troquet du port où nous perturbons la matinée que le serveur espérait passer en père peinard. Pensez donc, un petit déjeuner pour 20 personnes, là, d’un coup ! Complètement dévarié, le serveur essaie d’inventorier tout ce qu’il a sorti. Peine perdue il en oubli la moitié et le groupe de cyclistes entend l’appel des routes corse.

Sortie de l’île Rousse, première bosse, premier test : l’organisme a-t-il bien assimilé les 175 km à 30 km/h de moyenne de la veille. Les jambes semblent répondre.

Maryline, Christine et Elisabeth font les courses à Calvi, pendant ce temps nous sommes quelques uns à  faire le tour de la ville, histoire de passer le raidar près de la citadelle et dominer le port. Nous sortons de Calvi par la route côtière, la D81B.

Au milieu de la garrigue en fleurs, les falaises ocre, la mer turquoise : des vaches ! Elles sont là, au détour d’un virage, prises entre deux parois rocheuses et pas un brin d’herbe dans les environs. Elles nous regardent passer avec leurs yeux humides. Elles sont sûrement croisées avec des chèvres.

Seule ombre au tableau : un revêtement en piteux état transforme nos vélos en marteaux piqueurs. Cela n’empêche pas l’AC Clapiers, emmenée par son président, de rouler fort. Il en faut, plus pour nous arrêter. L’ascension du col de Palmarella offre une vue embrumée sur la mer avec photos de groupe au sommet. On enchaîne avec le col de la croix où Roger y met la manière et sa bannière.

thumb_Col_de_la_croix
Col de la Croix

La route continue au milieu de magnifiques eucalyptus, puis propose une vue plongeante sur Porto et sa Marine.

thumb_Porto
Porto

Nous prenons un bien agréable pique-nique avec tarte aux pommes dans la marine de Porto. Seul José soucieux de sa digestion attaque la dernière difficulté en s’abstenant du repas. La panse bien remplie, grâce au repas du dimanche concocté par nos anges gardiens : rôtis, tartes aux pommes, bières. Un petit café, mais il ne sert à rien de retarder l’échéance, nous quittons le bord de mer pour rejoindre notre hôtel à Evisa 885 m plus haut. Lors des 10 derniers kilomètres nous sommes accueillis par une légère bruine. Les sacs sont sortis du camion sous la pluie. Direction la douche et vive les solutions camphrées et les séances de Compex.

thumb_Evisa
Evisa

Des le départ on sent la corse, les odeurs, la vue les pierres et les bosses. Bon groupe dans la bonne humeur et le bon esprit du vélo, bref quelques banderilles d’inconscients (le Président) dans les fins de bosse. La vue est en permanence superbe : « les Cévennes avec la mer ». Donc on en a plein les yeux et les jambes. Une superbe journée plein d’émerveillement, mais sans le soleil. Une halte dans le magnifique port de Porto et puis une difficile montée de 24 km vers Evisa.

Dans la montée j’ai reconnu un cri d’encouragement que j’ai reconnu en le « Téclosaure », après un coup d’œil je me suis rendu compte que c’était deux chasseurs en train d’égorger un sanglier.
Thierry

PS : que de bière à l’arrivée ! Et une pensée émue pour le corbeau qui se serait régalé.

 

Le profil fourni par Jean Michel V.

Profil2

 


  Corse | 2008
 

Ajouter un Commentaire

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis, poser une question, ajouter un complément d'information...

Code de sécurité
Rafraîchir