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14.05.2008 06:23:26
YannickC

headBonne surprise au lever.

La pluie s’est arrêtée. Jean-Luc nous confirme, via son contact à la tour de contrôle, que la météo va en s’améliorant : nuageux le matin et dispersion des nuages en cours de journée.

 

On décide de ne pas se presser au petit déjeuner pour profiter au maximum du soleil qui arrive. Au passage, Gérald rallonge le parcours. Les efforts de la veille ne nous ont pas fatigués, sauf Roger bien sûr.


En apéritif, nous attaquons le col de Verde. Je n’ai pas grand-chose à raconter vu la claque monumentale que j’ai prise ; je n’ai vu personne. Désolé le diesel est froid, cela ira beaucoup mieux plus loin. Il faut bien prendre le temps d’admirer enfin ces paysages verdoyants sous le soleil, avec ses cours d’eau en cascade sur les pentes abruptes des montagnes corses. C’est l’île de beauté. Au fait, à propos de beauté je repense à ce corse qui tient un sacré grain – pas de beauté celui là - il se manifestera plusieurs fois aujourd’hui. Décidément l’hôtel Kyrie de Ghisoni nous aura fait un sacré fromage. Le fromage corse du pique nique de Porto était franchement meilleur. Détail amusant, j’ai appris que Kyrie, prononcé « kyrié » en grec, signifie seigneur. Ben il n’était pas grand celui là ! A moins qu’il ne faille écrire saigneur ? Dans tous les cas il est à fuir.

Le col de la Vaccia s’effectue sur une route en travaux, 4,5 km sans revêtement. Les roues on du mal à s’extraire de ce sable mal damé. Dans cette partie de cyclo-muletier, Gérald emmène du braquet au point d’impressionner José ! Derrière, les plans de la veille ne se passent pas comme prévu. Roger a bien les jambes raides comme la justice mais, Jean-Luc a le dos en vrac, Titouné digère mal les longues ascensions, Yannick a le diesel encore froid au début de l’ascension et Gilles est inquiet pour ses roues carbone. Tous les autres sont devant. A la fin du premier tiers, Yannick trouve subitement la bonne carburation. Thierry en fait les frais et Roger le guerrier s’accroche jusqu’au bout. La descente du col s’effectue sur une route sinueuse et étroite. Au détour d’un virage, un semi remorque, campé sur ses vérins, charge des troncs de bois. Les vélos passent juste. Maryline aussi réussit à passer. C’est Christine qui la guide pour ne pas marcher sur la berge du ravin. Cela est dangereux pour elles et serait douloureux pour le rabbin.

thumb_Col_Vaccia
Col de la Vaccia

Dans les environs d’Aullène, nous trouvons la charcuterie indiquée par le pompier aubergiste de Ghisoni. C’est un vrai festival : figatelli, coppa, lonzo, saucisson fumé. Un régal, les sacs s’en souviennent encore.

Le col suivant s’effectue sur une route large et bien revêtue. Tout le monde sous estime sa longueur. C’est normal, dans le col de St Eustache on se trompe ! Seul Gérald en fin limier est parti prudent pour aborder les 9 km de St Eustache. Par contre sur ce coup là, Roger explose. A quand même ! Seule ombre au tableau : impossible de trouver un commerce ouvert pour les courses du pique nique. Ce n’est pas grave, on s’adapte. On sort tout ce qui reste : chips, tablettes de chocolat, fromage. Tout disparaît, même les dix tablettes de chocolat au lait. Tout fait ventre. Un troquet, un café et ça repart.
La dernière difficulté de la journée et du séjour est le col d’Aja Bastiano. On le savoure sur ses 16 km répartis sur deux palliers séparés par 2 km d’une légère descente. Il s’ensuit une dégringolade avec arrêt photos au point de vue sur le golfe d’Ajaccio.

Arrivés dans Ajaccio, nous repérons tout de suite le lieu d’embarquement. Certains préfèrent se reposer là, d’autres font une promenade dans les rues pittoresques proches du port. Gérald, José, Cyril, Luc, Roger, Dominique, Patrick B, et Yannick s’offrent un aller retour sur la D111 direction les îles sanguinaires. Ils finissent dans une paillote au bord de la mer et profitent de l’endroit pour se restaurer.

A l’heure convenue, l’équipe au complet se retrouve prête à embarquer. Les cabines du Danielle CASANOVA se transforment en Compex et ville et les couloirs sont envahis d’effluves de camphre et de menthol.

Le dernier diner en groupe est pris sur le bateau avec entrées et dessert à volonté. Les gourmands sont comblés. On se finit avec un café dans la salle de spectacle où Gérard peut écouter, avec SATISFACTION, son groupe favori.

thumb_Ghisoni-Ajaccio

Le dénivellé de Jean Michel V.

profil5

 


  Corse | 2008
 

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