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06.07.2009 19:34:39
BenoitM

Je m’étais dis le matin de cette Marmotte que je verrais en haut du col du Glandon pour savoir si je basculais dans la vallée de la Maurienne. La faute a un kyste popilé postéro-interne (C’est pas moi qui le dis, c’est le médecin) qui me fait mal au genou à chaque sortie de vélo depuis le raid en Andorre.

Deux jours avant notre départ, je n’étais vraiment pas sûr de prendre le départ car je n’arrivais pratiquement pas à plier la jambe. La veille le RDV est donné en haut de l’Alpe pour le retrait des dossards. Eric est déjà là. J’en profite pour faire découvrir les magnifiques paysages que nous offre le col de Sarenne à Gérard et Eric qui se trouve entre l’Alpe et le Gîte.


La Marmotte

Le départ est donné à 7H50. On mettra 13mins avant de franchir la ligne. Je suis très étonné de voir un nombre impressionnant de cyclistes sur le bas coté, en train de réparer (crevaison). Le barrage du Verney qui indique le début de l’ascension du col du Glandon est très vite atteint (20 mins après 12Kms).

Dans les premières rampes, les douleurs au genou réapparaissent. Je décide de mettre tout à gauche. L’ascension se fait en la compagnie d’Eric. Le coup de pédale habituelle n’est pas au rendez vous. Pourtant nous ne faisons que doubler des cyclistes. A 6kms du sommet je dis à Eric que je ferai demi tour en haut du col. La douleur est supportable mais dans la tête ça ne suis pas.

Le sommet est atteint en 1H29 (depuis le départ du barrage). Je me retourne je ne vois pas Eric. Je me dis : « Merde je suis venu ici pour faire la Marmotte. Au pire si j’ai mal je monterai le Télégraphe et le Galibier et j’attendrai en bas à la voiture mes deux compères. » La descente se fait sans un coup de pédale. Dans la vallée de la Maurienne, j’ai intégré un groupe dont l’allure mon convient. A Saint Michel de Maurienne je m’arrête au ravitaillement pour faire le plein d’eau.

Commence l’ascension du col du Télégraphe. Je suis en travers complet. Pour information je l’ai montée en 1H contre 52 minutes l’an dernier. Au pied du col j’aperçois la silhouette d’Eric 200m avant moi pour bientôt ne plus le voir quelques virages plus haut. Il fait très chaud. J’ai l’impression de faire du sur place car je n’arrête pas de me faire doubler dans ce col qui est le plus roulant du parcours. A 3 Kms du sommet, Eric me rejoint. Je ne comprends pas car théoriquement il était devant moi. On discute un peu puis je décide de le laisser partir. Je le trouve très à l’aise sur son vélo. Le coup de pédale facile.

Au sommet j’entame directement la descente sur Valloire. Commence l’ascension du Galibier. Dans le replat après Valloire je tourne les jambes au maximum pour m’économiser. J’aperçois Eric sur le bas coté qui est en train de changer sa chambre à air. Je décide de continuer car je sais qu’il me redoublera dans 1 ou 2 kilomètres.

Au ravitaillement du Plan Lachat, je demande au serveur s’il n’y a pas de Coca cola. Celui me répond en rigolant « Ton coca tu le veux avec ou sans whisky ». J’ai l’impression qu'il se fout de moi l’animal surtout qu’il n’y avait que de l’eau. Je repars pour les 8 derniers kilomètres d’ascension. J’ai l’impression que le coup de pédale revient car je ne fais que doubler. Cela me donne un coup de fouet. J’en oublie ma douleur au genou. Du Plan Lachat je vais mettre 40 minutes pour atteindre le sommet du Galibier.

Encore une fois la descente se fait sans aucun coup de pédale. Arrivé à Bourg d’Oisans lorsque je suis passé devant la voiture j’ai eu la pensée d’en arrêter là. Et puis je me suis dit il ne reste que 13.7km. Qu’est ce que 13.7km quand on vient d’en faire 160? Comme dirait Jean Pierre Ferraton, c’est la TVA d’un parcours de l’AC Clapiers. Pour moi cela n’a pas été une TVA à 5,5% mais à 19,6%.

Dans la montée finale dans l’Alpes d’huez, je suis en travers complet. La douleur au genou est insupportable. Il fait très chaud. Je m’arrête à chaque ravitaillement dans la montée pour passer la tête sous de l’eau fraîche. A chaque virage, je lève légèrement la tête pour en voir le décompte. Comme l’an dernier je vois des cyclistes épuisés en train de vomir sur leur vélo. Puis arrive le dernier kilomètre. Bizarrement c’est là où on retrouve des forces. Puis enfin la ligne d’arrivée. La montée est fait en 1H17 très loin de celle de l’an dernier (58min). Le compteur indique 7H58 de vélo et 29 minute d’arrêt. J’attends mon temps officiel qui devrait être en ligne à partir de demain. Je suis loin de mon objectif annoncé mais content d’avoir fini vu la circonstance dans laquelle je me suis aligné au départ.

Je citerai Richard Virenque en 1998 après son exclusion du Tour « Je donne rendez vous l’année prochaine »


  Cyclosportive | Marmotte | 2009
 

Commentaires 

#1 Eric LAPUYADE 07-07-2009 13:58
Comme quoi, ce n'est pas la taille des cuisses qui fait la vitesse du coureur. Même avec une seule jambe, tu me mets 7 minutes (8h05 de vélo, 20 minutes d'arrêts, 25 minutes de réparations). On est resté très proche.

Dans le Télégraphe, tu as du me redoubler pendant que je remplissais mes bidons.

Pour le Coca, moi aussi j'en voulais. Je me suis arrêté en acheter un à une boutique qui a fait son beurre ce jour là. Il se vendait 10 Cocas à la minute, au prix de 2,30€ pièce!
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